Test : la Melo M12 joue la carte de la souplesse

Il y a eu du changement cette saison pour Carmelo Anthony. Pas dans les résultats (catastrophiques) des Knicks, mais à ses pieds. Après une Melo M11 très structurée et mettant l'accent sur le maintien, la nouvelle chaussure signature de l'ailier scoreur mise sur une tige en mesh beaucoup plus souple. 

Dans les faits, deux types de mesh sont utilisés, avec une déclinaison plus solide sur l'extérieur du pied, histoire de mieux contenir les changements de direction.

Bonjour souplesse

Ce qui frappe lorsqu'on joue avec la M12, c'est donc sa souplesse, pour le meilleur et pour le pire. 

Le meilleur, c'est une tige qui tombe bien sur le pied, des renforts qui enrobent parfaitement le tendon d'Achille, un amorti réactif tout en restant proche du sol, et une semelle qui va parfaitement mordre le parquet. 

Le moins bon, c'est une languette bien trop fine, qui laisse les lacets vous irriter le coup de pied. La tige aurait aussi mérité plus de renforts, car celui placé au talon n'est pas très costaud. Le pied a donc parfois tendance à trop bouger sur les gros freinages ou les changements de direction. 

Points forts

- Traction

- Amorti

Points faibles

- Confort du haut de la tige

- Maintien un peu trop souple

Verdict

La Melo M12 est une chaussure conseillée à ceux qui aiment bénéficier d'une bonne liberté de mouvement et des sensations naturelles. Elle rappelle la Hyperchase de 2015, mais avec une tige haute et un amorti plus efficace. C'est souple, léger et rapide. 

Meneurs, arrières et ailiers pourraient donc trouver leur bonheur avec ce modèle.