De Nike à Anta, l'itinéraire sneakers de Kevin Garnett
Après Kobe Bryant et Tim Duncan, c’est une autre légende de la NBA qui vient de tirer sa révérence. Kevin Garnett rend son tablier. 21 années d’exercice, un trophée de MVP en 20014, un titre de champion NBA en 2008 avec les Boston Celtics mais surtout une réputation qui s’est forgée au cours des années. KG n’est pas le joueur le plus politiquement correct. La légende des Wolves a pratiqué le trashtalk à sa manière. Adoré par certains, haï par d’autres, Kevin Garnett a rarement fait l’unanimité. Mais il a réussi à mettre tout le monde d’accord après avoir remporté les finales NBA en 2008 avec une phrase devenue symbolique : ANYTHING IS POSSIBLE.
Ses résultats scolaires étant jugés trop faibles pour intégrer une université, Garnett s’est présenté directement à la draft NBA en 1995. Il est le premier joueur à avoir foulé les parquets de la grande ligue américaine sans être passé par la case NCAA.
Son physique et sa capacité à scorer font de lui l’un des attaquants les plus dominants au poste 4. Mais c’est de l’autre côté du terrain que Garnett a toujours fait la différence. Défenseur acharné, rebondeur féroce, très bon contreur et adepte du trashtalk, le néo-retraité en a traumatisé plus d’un.
Leader des Timberwolves des années durant, le Big Ticket plie bagages direction Boston en 2007 pour former avec Paul Pierce et Ray Allen le Big Three du TD Garden. Un choix qui s’est avéré judicieux puisque KG a remporté sa première bague de champion un an plus tard. Pilier des Celtics, Garnett est également devenue l’âme de l’équipe.
“Tout a changé le jour où Kevin Garnett est arrivé à Boston”, a expliqué Wyc Grousbeck, co-propriétaire des Celtics.
Un passage bref aux Brooklyn Nets puis en 2014, le Big Ticket était de retour dans la franchise qui l’a drafté, là où tout a commencé. Garnett répond à l’appel au secours de Flip Saunders qui fait de lui le mentor des jeunes loups Wiggins, LaVine et Towns, entre autres. L'année dernière, KG a été profondément touché par la disparition, suite à un cancer, de celui qu’il considérait comme son père spirituel.
Sacrifices et acharnements l’ont mené des bancs de Greenville à la NBA. Dans quelques années, Kevin Garnett rejoindra, aux côtés de Timmy et du Black Mamba, le clan des Hall of Famers. All the way up !
Côté sneakers, KG a eu son lot de transferts. En 1998, lorsque Michael Jordan annonce sa deuxième retraite sportive, Nike Basketball le choisit comme nouvel ambassadeur de la marque. La Nike Air Garnett voit alors le jour. Après seulement trois modèles signature, le joueur des Wolves quitte Nike pour rejoindre AND1. Il n’y fait pas long feu puisque 3 ans plus tard, c’est Adidas qui ajoute Garnett à son contingent de joueurs NBA. En 2010, KG change à nouveau d’équipementier. Cette fois, direction la Chine pour celui qui deviendra le deuxième joueur NBA de l’écurie ANTA, derrière Luis Scola.